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Bâtiment B11 - Hôpital de La Tour

Entreprises

Type de mandat

Mandat privé
Prestations SIA complètes en partenariat avec Aris Serbetis Architecte 

Données techniques

13'169 m2 de surfaces rénovées
1'206 m2 de surfaces neuves (surélévation)

Affectations :
Stérilisation, espace de bureaux, Centre d’oncologie et Centre Otium, Centre de la douleur, Centre de la fertilité, Centre du métabolisme et de l’obésité, service cardio-respiratoire, Centre MICI, service d’urologie, médecine du travail, stock, parking

Durabilité

Raccordement au CAD et FAD des SIG

Bâtiment aux standards HPE (Haute Performance Energétique)

Rénovation et conservation d’un maximum d’éléments existants

Densification par une surélévation pour éviter une emprise supplémentaire au sol

315 m2 de panneaux photovoltaïques

Luminaires LED

Dates

Phase de projet / conception : de 2019 à 2021
Autorisation préalable délivrée en février 2020
Autorisation de construire délivrée en mai 2021

Ouverture de chantier : mai 2021
Hors d'eau/hors d'air : décembre 2021
Remise du 4ème étage : juin 2022
Remise des derniers locaux (stérilisation) :
février 2023  

Lieu

Meyrin

Collaborateurs

A. Micoud, E. Pialoux, E. Zollet, A. Lima, 
J. Martinez, S. Gremaud, S. Joye, P. Voto, 
J. Fromentin, L. Rossi, C. Tobler

De l’industrie à la santé

Acquis en 2019 dans le but de poursuivre le développement du pôle santé de l’Hôpital de la Tour, le bâtiment B11 est sorti de terre à la fin des années 80 pour accueillir au départ Hewlett Packard. Au point de jonction de la route du Mandement et de la route de Meyrin, ce pur produit de l’architecture industrielle possède de nombreux atouts. Il jouit d’une situation idéale puisqu’il s’ouvre sur une vaste zone agricole avec en point de mire le complexe du CERN et la chaîne du Jura ; il possède également l’avantage d’un dénivelé en pente douce facilitant la création de deux accès distincts : un rez supérieur, accessible depuis Meyrin Village, proposant une magnifique terrasse paysagère en guise de réception ; un rez inférieur, séparé du reste, pour les livraisons des consommables.

Le principal enjeu de ce projet a consisté à transformer les grands plateaux d’origine en plus petites structures aptes à recevoir des espaces dédiés à la santé. Le passage de tous les éléments techniques dans le système de poutres triangulées préexistant a dans ce cadre constitué l’un des plus grands défis du chantier. Véritable projet en soi, il a exigé un important effort de coordination. L’autre particularité du projet a résidé dans la refonte totale de l’enveloppe : d’une part, pour lui donner une unité de traitement avec les autres parties du complexe hospitalier, en particulier avec le bâtiment B2 ; d’autre part, pour permettre à la structure d’atteindre des standards de haute performance énergétique. Ce travail s’est accompagné d’un programme de densification puisque l’immeuble s’est doté d’un étage supplémentaire facilitant ainsi l’extension des surfaces de formation et de recherche prévues. Le renouvelable a également été mis à l’honneur avec le raccordement du bâtiment aux réseaux de chauffage à distance (CAD) et de froid à distance (FAD) ainsi que l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture afin d’assurer une large autonomie en matière énergétique.

À l’heure de l’inauguration, le contraste est saisissant. La transformation radicale du bâtiment aura favorisé sa réhabilitation tout en lui redonnant ses lettres de noblesse. Il aura également donné aux services et centres de recherche qui y ont élu domicile – oncologie, cardiologie respiratoire, centres de la douleur, de la fertilité, des maladies intestinales et de la médecine du travail – un nouvel écrin dans un cadre idyllique.

 

3’500m2

de façade rénovée

315m2

de panneaux photovoltaïques

40%

de réduction de besoins énergétiques

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